Le 24 septembre 2003, plus de 40 perquisitions
ont eu lieu en Italie et en Suisse : une au local Il Silvestre
(Pise), une à Cascina, à Varda, deux à Tirrenia,
sept à Pise, une à Cecina, deux à Livourne,
trois à Carrare, deux à Querceta, huit à
Pietrasanta, une à Isola d'Elba, trois à Florence,
une à La Spezia, une à Bergame, une à Ari
(Ch), deux à Verbania, une à Sondrio, deux à
Turin, quatre à Milan, une à Sarzana, Biella, Cuneo,
Bologne et une en Suisse.
La vague de perquisitions a concerné l'aire anarchiste
et libertaire (trois perquisitions visaient des camarades communiste).
Parmi tous les perquisitionnéEs, treize ont reçu
des "avis de garantie" [mise sous enquête] pour
association subversive, article 270bis du code pénal :
un notifié à Marco Camenisch dans sa cellule suisse
de Pfäffikon, un à sa femme, quatre à Pietrasanta,
trois à Pise, un à Rosignano, Ari (Ch), Verbania,
Sondrio.
Les décrets de perquisition ont été émis
"en rapport avec les délits mentionnés
dans les articles 270bis du code pénal et suivants (commis
à Massa Carrara et autres lieux, entre août 2002
et la date actuelle) (...) relevant que d'après l'enquête
menée jusqu'à la date actuelle par la Police Judiciaire,
émergent des éléments concrets indicatifs
de l'insertion des mis en examen dans une association criminelle
à finalité de terrorisme et de subversion et à
laquelle doit être reliée la réalisation
de nombreux attentats à la dynamite et/ou incendiaire
au préjudice d'objectifs dont des pylônes de distribution
de l'énergie électrique, des installations de relais
pour la téléphonie mobile, des incinérateurs
de déchets et des installations de remontée mécanique
pour skieurs". Ils visent clairement la solidarité
avec le prisonnier suisse Marco Camenisch.