Actions et mobilisations par rapport à Marco Camenisch


27 mars
: Marco Camenisch est retransféré à la prison de Pfäffikon en isolement.

19 février : un relais de téléphone cellulaire Omnitel brûle au lieu-dit S. Silvestro sur le territoire d'Amelia (région de Terni, Italie). On retrouve l'inscription “ Libero Marco, liberi tutti ”.

12 février : à Paris “ dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 février, plusieurs boutiques à capital suisse ont été visées. Les agences d'interim Adia et Adecco (appartenant au même groupe suisse), et Lloyd continental (groupe suisse) ont eues leurs serrures bouchées à la soudure à froid ou au mastic aux endroits suivants : Adia, 5 rue Meyerbeer (9e) ; Adia, 5 square Opéra Louis Jouvet (9e) ; Adecco, 129 boulevard Magenta (10e) ; Adia, 124 boulevard Magenta (10e) ; Adia, 111 boulevard Magenta (10e) ; Adia, 29 bis rue Rocroy (10e) ; Lloyd continental (groupe suisse), 4 rue des petits pères (2e). Par ailleurs, certaines de leurs vitrines et murs adjacents ont été bombés de " Marco Libero ", " Solidarité avec les prisonnières en lute ", " Marco, la suisse te détruit, nous abîmons la suisse ". ”

11 février : des câbles de la société de téléphones portables Omnitel brûlent au lieu-dit Lovegno sur le territoire de Pieve di Teco (région de Imperia, italie). L'inscription “ Marco Libero ” est retrouvée sur une cabine du coin.

9 février : manifestation d'une cinquantaine de personnes contre les prisons et en solidarité avec Camenisch à Chur (Suisse).

4 février : Marco Camenisch est transféré à Coira (Chur) où il arrête sa grève de la faim après vingt jours. Il a obtenu la fin de l'isolement, la possibilité de participer aux activités avec les autres prisonniers, 15 minutes de téléphone par semaine, un courrier plus fréquent, tous types d'aliments nécessaires à son rétablissement.

1er février : manifestation d'une centaine de personnes à Milan (Italie) devant le consulat suisse, puis rassemblement devant un magasin Benetton ainsi qu'à Florence. On pouvait lire sur les banderoles de la première : “ vos attentats ce sont les prisons ”, “ non au 41bis, à l'isolement, à la torture ” et “ les éco-attentats ce sont les usines chimiques, les désastres environnementaux sont les œufs [référence explicite au sabotage d'Abetone qui a ravagé les œufs du téléphérique] de l'opulence ”. Le tract distribué devant le consulat réclamait notamment la liberté pour Camenisch et pour tous.

1er février : la succursale barcelonaise de la multinationale suisse des assurances, Zürich, a reçu dans la nuit une visite : sabotage de la serrure, vitrines maculées tandis que les murs ont été recouverts de : “ Prision abolicion ” (abolition des prisons), “ Camenisch libre y salvaje ” (Camenisch libre et sauvage) et “ Acabemos con las nucleares ” (à bas
le nucléaire).

31 janvier : un relais de télévision de la Rai brûle dans la nuit à Maresana (colline qui surplombe Bergame, Italie). L'inscription “ Marco, Marina e Vincenzo liberi ” [Marina Cugnaschi (1) et Vincenzo Vecchi (2) font partie des anarchistes arrêtés le 4 décembre en relation avec les émeutes de Gênes de juin 2002 et emprisonnés dans cette ville] et “ relais = mort ” sont retrouvées sur un mur du coin.

Fin janvier : Marco Camenisch est transféré du bunker de haute-sécurité à la prison de Pfäffikon où il est mis en isolement, mais où les “ conditions de détention “ sont forcément “ meilleures ”.

25 janvier : intervention au micro du mediacenter pour Camenisch à Davos (Suisse), nombreux graffitis et banderole sur un train. Banderole de solidarité à La Spezia (Italie) lors de la manifestation antimilitariste.

22 janvier : incendie d'un relais de téléphone Wind à Marina di Pietrasanta (province de Lucca, Italie). Sur un mur voisin, on pouvait lire “ Marco Libero ” ainsi qu’un A cerclé. Action revendiquée :
" Attaque incendiaire de l'antenne via Unità d'Italia à Pietrasanta.
L'éco-terroriste est celui qui pollue et empoisonne pour son profit et non pas celui qui se révolte contre cela.
Solidarité ardente avec l'écologiste radical suisse Marco Camenisch soumis à un très dur régime carcéral d'anéantissement psycho-physique.
Assez de l'isolement et des traitements inhumains et humiliants pour Marco et pour tous les prisonniers ".

Un autre relais, de la même entreprise, est incendié à Pian del Lupo à Castiglioncello (province de Livourne, Italie). Selon la presse, une trentaine de relais de téléphonie mobile ont été sabotés ces deux dernières années en Toscane.

21 janvier : incendie d'un relais de téléphone Albacom à Santa Lucia (région de Carrare, italie). Action revendiquée en solidarité avec Camenisch :
" Pour la libération de toute forme et structure de pollution et d'empoisonnement, contre une société qui garantit du profit pour quelques-uns et produit des tumeurs et des venins pour tous les autres (voir le dernier cas en date, celui du prion).
Solidarité active avec l'écologiste Marco Camenisch, emprisonné en Suisse, soumis à un dur isolement et à la torture blanche.
A l'écho solidaire de la dynamite, la charge de faire parvenir notre cri d'amour et de lutte à tous les damnés de la terre, emprisonnés dans n'importe quel endroit
du monde.
Nous revendiquons l'attaque contre le répétiteur de Santa Lucia à Carrare ".

21 janvier : une partie du nouveau (décembre 1999) téléphérique de la station d'Abetone (province de Pistoia, Italie) brûle, le feu part de quatre cabines. On retrouve l'inscription suivante sur un mur “ Feu aux destructeurs, liberté pour Marco ! ”. L'acte est revendiqué par une lettre envoyée à l'Ansa [AFP italienne] de Florence :

" Nous attaquons ceux qui transforment la montagne en argent en la détruisant impunément. Ceux qui l'aiment se rebellent et, en s'armant par n'importe quel moyen, stoppent le massacre des exploiteurs.
Solidarité avec Marco Camenisch qui a aimé la montagne et y a vécu et qui, prisonnier en ce moment et en grève de la faim dans la grisaille des quatre murs d'une prison suisse, ne peut plus s'y promener. Avec le désir qu'un jour tu puisses reconquérir la liberté, une embrassade à toi et à tous les prisonniers enfermés dans les prisons du monde entier.
Matériel incendiaire dans quatre cabines de la structure de remontées [...mécaniques = téléphérique] de l'Abetone. "

18 janvier : Camenisch entame une grève de la faim dans la prison de Thorberg [voir sa déclaration ci-contre]. Collage de tracts à Buenos Aires (Argentine) sur Swiss Air et aux alentours de l'ambassade suisse. Rassemblement devant l'ambassade suisse à Bruxelles (Belgique) à l'initiative de l'ABC Gand et du Secours rouge/APAPC, évoquant Camenisch mais également les prisonniers turcs en lutte contre les prisons de type F et les FIES espagnols. Rassemblement à Chur (Suisse) avec blocage du bureau des peines et sabotage de la serrure de la porte d'entrée.

16 janvier : “ Dans la nuit du 16 au 17 janvier 2003, "Feu aux prisons", "Marco Libero", "Free Camenisch", "Vol, pillage, sabotage", "liberté pour toutes et tous", "contre ce monde et ses prisons", des logos de bombe et des A cerclés ont été tagués à Paris sur les façades du centre culturel suisse (32/38 rue des Francs-bourgeois - Paris 4e), l'ambassade suisse (142 rue de Grenelle, Paris 7e) et la Chambre de commerce suisse (10 rue des Messageries, Paris 10e) et dans leurs alentours ".

16 janvier : collage de solidarité avec Camenisch dans la ville de Gand (Belgique).

(1) Marina Cugnaschi, Carcere femminile di Pontedecimo, Via Coni Zugna, 16164 Genova
(2) Vincenzo Vecchi, Carcere di Marassi, Piazzale Marassi 2, 16139 Genova


[Chronologie établie à partir de la presse italienne, du site http://freecamenisch.net/
et de Terra Selvaggia n°12, mars 2003]