(fr) Infos sur la luttes contre les FIES en Espagne

Barcelone.- Vendredi 7 juillet dernier, une cinquantaine de personnes se sont rassemblŽEs ˆ 18 heures place Urquinaona, en solidaritŽ avec les prisonniers en lutte pour l'abolition des isolements et les F.I.E.S., l'arrt de la dispersion [des prisonniers/res] et la libŽration des prisonniers/res malades qui, depuis le samedi 1 juillet, restent dans leur cellule (ils refusent donc d'aller en promenades, aux parloirs...) en forme de protestation. Le samedi 8 juillet, plus de 100 personnes se sont rassemblŽEs place Universidad pour appuyer les actions de 200 ˆ 400 prisonniers sociaux et politiques de tout l'Etat et faire savoir que le samedi 8 ils commencent une grve de la faim de deux jours pour finir la semaine de lutte commencŽ avec la "grve de sortie".

Le premier des rassemblements a ŽtŽ dirigŽ vers les syndicats de la rue Via Layetana, avec l'intention de dŽnoncer la prŽsence de gardiens de prison dans les syndicats (CATAC, UGT, CCOO, CGT, ADECAF, SAC, CSI-CSIF, SIPC,...) et leur r™le direct de tortionnaires. Sur la banderole de la tte de la manifestation on pouvait lire, "LES MATONS NE SONT PAS DES OUVRIERS!" (L@S CARCELER@S NO SON OBRER@S! ) et il a ŽtŽ accrochŽ des affiches avec l'explication des trois revendications des prisonniers et d'autres dŽnonant la fonction de rŽpression des gardiens de prison, psychologues, Žducateurs, pour les considŽrer comme des exŽcuteurs directes des tortures si longtemps dŽnoncŽs; pour ce qui les raclŽes, les morts, les mauvais traitements physiques et psychologiques, l'administration forcŽe de psychopharmacs pour contr™ler la personnalitŽ des prisonniers, la dŽnŽgation des licences de sortie, la dŽnŽgation de la libertŽ conditionnel (elle depend des "Žquipes de traitements": Žducateurs, travailleurs sociaux, criminologues et psychologues), etc. Il a ŽtŽ aussi dŽnoncŽ l'impunitŽ qu'ont les fonctionnaires de prisons pour appliquer tout type de tortures et traitements contre la dignitŽ des personnes, (...). La manifestation a finit devant la sige de CC.OO., UGT et CGT, avec la lecture d'un tract qui rŽsumait les conditions de vie dans les prisons et les actions de protestation qui se sont coordonnŽes depuis plus d'une demi-annŽe et d'autre qui dŽnonce la fonction des matons et leur prŽsence dans les syndicats de travailleurs.

Le deuxime rassemblements a ŽtŽ dirigŽ vers la sige de LA VANGUARDIA (journal conservateur, monarchique et rŽactionaire) pour dŽnoncer le traitement mediatique du thme pŽnitentiaire en gŽnŽral et, concrtement, des mobilisations qui ont eu lieu dans les prisons comme dans les rues des diffŽrents peuples de l'Etat espagnol autour de la lutte pour la dignitŽ des personnes prisonnires. La faade a ŽtŽ peinte et tapisser et un tract lu dans lequelle s'expliquent toutes ces mobilisations dans et en dehors des prisons et qui denonait l'intentionalitŽ de manipulation de la presse officiel. Aprs, les manifestantEs se sont diriger vers le sige de EL PERIODICO (journal un peu sensationaliste et populiste). Pendant le parcours il y a eu des collages et bombages contre la manipulation des moyens de communication et en solidaritŽ avec les prisonniers en lutte.


[Texte publié sur a-news du 14 juillet 2000 par http://tranquillou.free.fr/]